Les sanctions américaines contre l’Iran ont des conséquences négatives sur les étudiants iraniens qui étudient au Royaume Uni.
Ceux ci se voient en effet refuser l’accès à des services bancaires, ce qui les empêche de payer leurs frais de scolarité.
La conséquence directe pourrait alors être un refus du visa étudiant à renouveler si ils ne peuvent payer ces frais.
Deux solutions s’offrent alors à eux : soit payer en liquide, avec le risque que cela représente de transporter plusieurs milliers de Livres, soit les cryptomonnaies, représentant une alternative fiable et sécurisée.
Le guardian cite l’exemple de Parsa Sadat, un étudiant iranien de 23 ans de l’université de Reading, dont les parents ont les moyens de payer mais sont bloqués par les sanctions qui empêchent le transfert d’argent vers l’Angleterre. Son université lui a recommandé de voyager en Iran pour revenir avec la somme en liquide pour payer les 5350 de frais de scolarité. Il s’agit pour lui d’un enjeu important puisqu’il est en dernière année et a déjà payé plus de 30 000 livres pour les années précédentes.
Des centaines d’étudiants sont dans ce cas et beaucoup d’entre eux ont déjà opté pour les cryptomonnaies, qui ne dépendent d’aucune autorité, pour contourner ce problème.
Le paradoxe de cette situation est que l’utilisation de cryptomonnaies met ces Iraniens dans une situation illégale dans leur pays puisque l’Iran a imposé une interdiction de leur utilisation.
Ce qui rejoint un deuxième paradoxe de ce pays ou de nombreux mineurs, asiatiques et européens, sont en train d’investir des sommes importantes pour ouvrir des centres de minage de cryptomonnaies, car le prix de l’électricité est très bas, atour de 0.005€ par kilowatt-heure, notamment grâce aux très vastes ressources en gaz naturel dont dispose le pays.
