C’est en tout cas ce qu’annonce Yulia Tymoshenko, candidate à la prochaine présidentielle Ukrainienne, qui a publié sur Facebook la semaine dernière un véritable plaidoyer pour cette technologie.
Elle invoque tout d’abord la possibilité de protéger efficacement les registres publics, souvent à l’origine de manipulation, mais aussi les données personnelles des citoyens, allant même jusqu’à déclarer « nous devons transférer tous les systèmes d’administration vers une chaîne de blocs »
Elle précise également que la blockchain peut également être utile dans l’administration publique. En contribuant à prévenir la corruption dans ce secteur par le stockage des registres d’état.
En début d’année déjà la banque nationale avait évoqué la possibilité d’émettre une nouvelle cryptomonnaie « l’e-hryvnia », dont l’objectif serait de devenir une version numérique de la monnaie nationale, plutôt qu’une nouvelle monnaie, avec pour objectif à terme de remplacer les espèces.
Une économie sans espèce présente de nombreux avantages :
Une monnaie fiduciaire engendre de nombreux coûts, que supportent aujourd’hui tous les pays, que ce soit des coûts de production (création et acheminement), des coûts liés à la lutte contre la monnaie contrefaite, qui entraîne mécaniquement de l’inflation et donc de la baisse de pouvoir d’achat, mais aussi des coûts de protection, à travers les sociétés de convoyeur de fonds, secteur victime de la délinquance ou les braquages restent malheureusement réguliers.
La suède est d’ailleurs en avance sur ce sujet, en 2017 36% de la population déclare ne plus utiliser de cash, indépendamment de la technologie Blockchain, à travers des applications comme Swish , utilisée par plus de 60% de la population.
Nul doute que d’autres exemples suivront dans les années à venir.